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    Ce commentaire posté par Fils du mineurs nous avons décidé de le reprendre à la une 

    Fils des ATTACHAS Rendons hommage à nos parents offoncer aux quotidiens dans l'exercice de leurs activités 

    chers phosphatiers fils des 3attacha du maroc, je vous offre cette chanson et vous propose de l'ecouter: Interprètes : Pat Rieux-Boyer & Koutine Production : Musique & Solidarité Productions Auteur : Pat Rieux-Boyer Compositeurs : Pat Rieux-Boyer / Nathalie Texier / Christine Costantino / Eric Costantino  ecoutez la chanson
     
    D'une grande famille tu étais l'aîné, et à quatorze ans, il a fallu y aller
    Dans ces galeries, prêtes à s'écrouler, par manque de temps pour les consolider
    A quarante ans tes poumons étaient brûlés, la silicose avait fait son effet


    Mineur, nous sommes fils de mineur, Père, nous sommes fiers de toi
    Accepte ces mots, en ton honneur, toi qui as connu le noir et le froid, le sort des gueules noires


    Le soleil ne s'était pas encore levé, que déjà dans les puits tu redescendais
    Plongeant dans le cœur de l'obscurité avec ton seul casque pour t'éclairer
    Sur la roche glacée il te fallait ramper, le corps lacéré, sans mot dire, tu piochais


    Mineur, nous sommes fils de mineur, Père, nous sommes fiers de toi
    Accepte ces mots, en ton honneur, toi qui as connu le noir et le froid, les peines et les joies


    Quand du fond de la mine surgissait la rumeur, que le feu du grisou avait encore frappé
    Accouraient les femmes, le visage en pleurs, priant que leur mari en ressortent épargnés
    Pourtant si le charbon t'a brisé le cœur, dans les rudes hivers sa chaleur t'a sauvé


    Solo (4 mesures)


    Au Nord ou en Aveyron on te rend hommage, les musées de la mine t'y sont dédiés
    Justes remerciements pour ton courage, car tes luttes acharnées ont tout changé
    Dans les vitrines s'étalent tes témoignages, derniers souvenirs d'une vie
    effacée.




    Mineur, nous sommes fils de mineur, Père, nous sommes fiers de toi
    Accepte ces mots, en ton honneur, toi qui as connu le noir et le froid,
    Ici-bas on pense à toi.
     

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  • Nouvelle gouvernance dans l'air

     

    Economiste du 20 septembre 2007
    · 45 milliards de DH à investir d'ici 2015

    · Un plan Emergence pour le phosphate


    · S'armer contre la concurrence


    Ils sont plutôt quadragénaires et ont quasiment tous, moins de deux ans dans la boîte et une grande expertise en management, marketing, finances... Ils avouent presque unanimement être là pour lui. Lui c'est Mostafa Terrab, patron de l'Office chérifien des phosphates (OCP), eux c'est le dream team réunis autour de lui. Une équipe de choc pour faire bouger un mastodonte! C'est en tout cas l'impression qu'ils ont donnée, à l'équipe de L'Economiste, lors d'un ftour qui a réuni les deux groupes, mardi dernier. Salle de marché, restructuration de l'organigramme, nouveau processus comptable mis en branle, une nouvelle gouvernance dans l'air... Mais comment faire rentrer autant de réformes dans une si vieille maison? «L'idée est de devenir une entreprise comme les autres, avec une force de frappe, un management moderne et des résultats rapides», atteste Lamia Boutaleb, directrice conseillère auprès de Terrab. Il faut dire que l'Office, présenté jadis comme une entreprise d'exception et malgré une maîtrise des connaissances scientifique et technologique incontestable, se fait vieux, aux dires mêmes de son management. La maison a, en effet, soufflé en août dernier sa 87e bougie.
    Le dream team réussira-t-il sa mission pour autant? Considérée, depuis toujours, comme l'une des institutions les plus vénérables du pays, l'Office est aussi perçu, à tort ou à raison, comme des plus opaques. C'est donc à coup d'audits organisationnels, d'études stratégiques et de rapports d'appréciation sur les points forts et les points de risque que l'OCP entame son plan de restructuration stratégique et managérial. Tout revoir de fond en comble.
    Terrab, lui, préfère parler de «rationalisation plutôt que de restructuration avec une nouvelle stratégie commerciale». Les plus grands cabinets ont été sollicités: Kroll, KPMG, Mc Kinsey ou encore l'américain Convington and Burling, pour le conseil juridique. Et les points d'ombre ne manquent pas. L'Office était tout simplement géré, comme... une boutique!
    Un management quotidien à l'aveuglette, pas de tableaux de bord, pas de canaux de communication entre les différents départements... Comptabilité économique et industrielle, contrôle de la gestion financière, risk management étaient jusqu'alors des concepts quasi inconnus dans la vénérable institution. La nouvelle direction a donc identifié trois axes de développement: arbitrer en temps réel entre ses trois familles de produits (minerai, acide phosphorique et engrais), bâtir une offre sur mesure qui colle le mieux possible aux nouvelles configurations de marché et enfin maximiser la consommation de phosphate en offrant aux investisseurs étrangers des usines d'acide phosphorique clés en main sur la plate-forme industrielle de Jorf. Vaste programme! L'institution qui a réalisé en 2006 quelque 2,188 milliards de dollars à l'export (l'équivalent de 17,7 milliards de DH), pour plus de 13,8 millions de tonnes écoulés. Elle pèse pour 15,6% dans les exportations nationales.
    Dépositaire du savoir-faire minier et d'une expérience vieille de 85 ans dans les métiers de l'extraction et de 45 ans dans ceux de la chimie, l'OCP dispose des trois quarts des réserves mondiales de phosphates avec une part de marché de 45,6% dans la roche, de 46,6% dans l'acide phosphorique et de 22% dans les engrais solides. C'est donc un «market maker» au niveau mondial et «la moindre décision stratégique impacte forcément les cours mondiaux du phosphate», précise Mohamed El Hajjouji, directeur du pôle Finances et Support de gestion. Sauf que c'est dans la chimie que l'on trouve la croissance la plus forte au niveau mondial.
    La raison en est simple, pour Ahmed Nabzar, directeur du pôle Mines: «La roche voyage très mal». Et pour cause, la part du transport dans le produit final (engrais) est de 5% alors qu'elle frise les 20% pour la roche. La solution pour Terrab est claire, mettre le paquet dans les produits valorisés, la transformation et le renforcement de la fabrication de l'acide phosphorique et des engrais solides au détriment des produits bruts: «Il faut créer le maximum d'industrie chimique au Maroc, la rendre captive et donc cliente de l'OCP». D'où un projet ambitieux: faire de Jorf Lasfar une gigantesque plate-forme industrielle, une sorte de technopôle du phosphate, dans laquelle les investisseurs étrangers pourront créer leurs propres unités de production en territoire marocain. L'Office leur assurerait, bien sûr, un approvisionnement en phosphate mais aussi un soutien logistique et une main-d'œuvre qualifiée.
    L'offre porte le nom de «plug and play» d'après le management de l'OCP. Elle pourrait aussi bien s'appeler «Emergence Phosphates». L'expression est de Driss Jettou, aux dires même du patron de l'OCP. «Il s'agit d'attirer des millions de dollars, pour ne pas dire plus», confie Terrab.

    · Cinq mémorandums d'entente


    Le projet est en bonne voie, le directeur général de l'Office annonce même la signature de cinq mémorandums d'entente avec de grosses entreprises internationales et cinq autres contrats d'intention. Motus et bouche cousue sur l'identité des signataires, stratégie commerciale oblige. Tout au plus on saura que ce sont des clients naturels de l'OCP. Par ailleurs, l'Office a développé une stratégie d'investissement portant sur 45 milliards de DH d'ici 2020. Un plan quinquennal portant sur 20 milliards est déjà monté. Le premier investisseur du pays entend mettre à niveau ses outils de production particulièrement pour l'industrie chimique et doubler sa capacité d'extraction pour la mine. Premier site visé, la mine de Ouled Fares (Khouribga), déjà «unique au monde de par sa taille et la qualité de la roche. Elle verra sa capacité de production passer de 18,5 millions de tonnes levées actuellement à 35 millions dans les dix ans à venir. Coût de l'opération: 1,8 milliard de DH. Avec cette force de frappe, le leader phosphatier veut tout simplement dissuader tout nouveaux venus dans le marché mondial. Et ils sont de plus en plus nombreux.
    L'Office commence aussi à prendre sa part d'incertitudes et d'inquiétudes et des ajustements sont nécessaires pour lui permettre d'affronter la concurrence internationale et conserver sa place de premier exportateur mondial. D'autant plus que les nouveaux arrivants ont des politiques très agressives. Jordanie, Tunisie et surtout Arabie saoudite peuvent en effet concurrencer sérieusement le Maroc. On ne compte pas moins de 15 grands projets intégrés dans le monde, dont le plus important est celui de Jalamid en Arabie saoudite. Ce dernier devrait produire à partir de 2010, 3 millions de DAP. Le pays dispose certes de roches de moins bonne qualité, mais il est aussi producteur d'énergie, d'où des coûts tout de suite plus concurrentiels. L'OCP, qui exporte près de 95% de sa production et importe à prix fort l'ammoniaque et le soufre nécessaires à la transformation de la roche, ne peut que jouer sur son expertise. Une délégation de l'Office s'apprête d'ailleurs à se rendre dans ce pays pour discuter avec son concurrent et peut-être futur partenaire.


    Retraites: Le montage financier se précise


    ON y voit un peu plus clair dans le montage financier de l'externalisation de la caisse de retraites de l'OCP. La CDG apportera entre 10 et 12 milliards de DH. En contrepartie, elle détiendra des participations dans l'Office chérifien. Cela va nécessairement s'accompagner de la transformation du statut de l'entreprise publique en SA. Parallèlement, la trésorerie et les quasi-fonds propres seront également sollicités. L'OCP devra assurer le tiers de sa dette vis-à-vis de ses retraités, dont le montant total est de 33 milliards de DH. Le renoncement de l'Etat à la taxe de monopole apportera 800 millions de DH annuel environ. Du moins, le gouvernement sortant l'a-t-il promis. Le reliquat sera à chercher sur le marché de crédit. Pour rappel, le montant des engagements de l'OCP vis-à-vis de ses retraités représente 116% de son actif, affirme Mostafa Terrab, directeur général de l'Office. Les options qui étaient explorées auparavant prévoyaient de faire totalement appel au marché du crédit. «Cela n'aurait pas réglé le problème de fonds. On aurait honoré une dette par une autre dette», explique Lamia Boutaleb, directeur et conseiller auprès du directeur général. L'approche d'externaliser la gestion de la caisse des retraites OCP consiste en revanche à minimiser au maximum l'endettement.
    Quant aux avantages qu'accorde le statut de mineur aux employés OCP ils seront maintenus et honorés après le basculement dans la RCAR. Cela concerne évidemment les anciens salariés. Quant aux nouveaux, leur retraite est gérée par les conditions actuelles de la RCAR.


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  • OCP : Comment se dessine l'avenir de l'Office ?

    Après plusieurs mois d'études, un accord a été signé le 19 juillet dernier entre l'Etat, l'OCP et la CDG pour une grande restructuration de l'OCP. Scénarii et perspectives.

    Le reporter 06-08-2007; photo nom publiée avec l'article sur le magazine (Choix loufice.blog) 

    L'homme, à la tête aujourd'hui de l'OCP (Office Chérifien des Phosphates), avait occupé avant cela plusieurs grands postes de responsabilité. Membre du groupe de réflexion auprès de feu SM Hassan II, d'avril 1996 à juillet 1999, Mostapha Terrab - puisque c'est de lui qu'il s'agit - avait notamment marqué les esprits lorsque, à la tête du régulateur des télécommunications, l'ANRT, il avait su gérer avec professionnalisme et impartialité l'ouverture du secteur à un deuxième opérateur : en l'occurrence, Meditel.

    Ce qui lui avait ensuite valu les portes ouvertes de la Banque mondiale où officia alors en tant que spécialiste de la régulation d'avril 2002 à février 2006.

    Depuis le 15 février 2006, il préside aux destinées de cet office - l'OCP - qui gère la première grande richesse minière du pays : les phosphates.

    Son premier constat : les dettes de la caisse interne des retraites atteignent 33 milliards de DH. Dettes qui ont servi, durant les années 70 et 80, de trésorerie ou de fonds propres pour soutenir les caisses de l'Etat ou pour renforcer les programmes d'investissement de l'Office.

    Mostafa Terrab qui partage l'idée que l'Etat doit contrôler les secteurs stratégiques, s'engage avec le gouvernement pour la mise sur pied d'un plan de restructuration. Il fallait nécessairement externaliser la caisse interne des retraites de l'OCP vers le régime collectif d'allocations de retraites (RCAR) piloté par la CDG. Le projet est soumis en décembre 2006. Le ministère des Finances charge une banque d'affaires d'élaborer une étude. A la lumière de cette étude, les négociations entre les parties durent plusieurs mois. Et puis, le 19 juillet, un accord est signé entre l'Etat, l'OCP et la CDG.

    L'accord tripartite prévoit que l'Office participe à cette restructuration à hauteur du tiers du montant requis, soit 11 milliards de DH. Pour sa part, l'Etat apporterait sa participation de façon indirecte, à travers l'annulation de l'impôt sur l'extraction du phosphate qui représente quelque 700 millions de DH par an. Reste la part de la CDG.

    Si le montant de sa participation est connu, le 1/3 également, la procédure, elle, n'est pas encore déterminée.

    La banque d'affaires JP Morgan a été chargée de proposer des solutions. Plusieurs scénarii sont envisagés. L'un veut que la Caisse prenne participation dans l'une des filiales de l'Office, comme Maroc-Chimie ou Maroc-Phosphore. Selon le deuxième scénario, les deux institutions monteraient ensemble un holding. Tandis que le troisième scénario ouvre la voie à la reconversion de l'institution publique en une société anonyme, où la CDG prendrait participation. Il est cependant bien clair dans l'esprit de tous qu'une éventuelle transformation de l'Office en SA ne signifierait absolument pas qu'il serait sur le chemin de la privatisation.

    Une fois le redressement entrepris, une éventuelle entrée en Bourse de l'Office n'est pas à écarter. En effet, l'Office travaille actuellement selon des normes de comptabilité internationales (IFRS) et compte publier son bilan en toute transparence. Une entrée en Bourse à Casablanca et, probablement aussi, simultanément, sur une place financière étrangère, dans 3 à 5 ans, permettrait de dégager des capitaux faramineux qui donneraient à l'Office la possibilité de renforcer ses capacités financières et de gagner des parts du marché mondial.

    Marouane Kabbaj

    Mis en ligne le 6 août 2007

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  • التراب: الفوسفاط غير قابل للخوصصة
    26/07/2007 almassae

    سمير شوقي
    نفى مصطفى التراب، المدير العام لمجموعة المكتب الشريف للفوسفاط، أن تكون هذه الأخيرة موضوعة على قائمة المؤسسات العمومية التي ستتم خوصصتها، وأكد بهذا الخصوص أن: «المكتب الشريف للفوسفاط ليس في لائحة المؤسسات التي ستخوصص، وأنا شخصيا مع مراقبة الدولة للقطاعات الإستراتيجية»، وأضاف التراب أنه «في المقابل يمكن ولوج البورصة جزئيا، وهي عملية تتطلب إعدادا على امتداد 3 سنوات، كما أننا نستعد للعمل بالمعايير الدولية في المحاسبة IFRS، وسنبدأ في نشر الحصيلة والبيانات واعتماد كل معايير الشفافية، كما أن الإدراج قد يكون ببورصة الدار البيضاء وبورصة أجنبية معا، مع العلم بأن ولوج البورصة سيسمح لنا برفع رساميل ضخمة مع الاحتفاظ بالمراقبة». وحول إمكانية مساهمة مجموعة صندوق الإيداع والتدبير في تفويت المكتب الشريف للفوسفاط صندوقه الداخلي للتقاعد لصندوق النظام التكاملي لمعاشات التقاعد، قال التراب «هناك عدة فرضيات لمساهمة صندوق الإيداع والتدبير كأن يدخل هذا الأخير كمساهم في إحدى الشركات الفروع للمكتب الشريف للفوسفاط أو أن تخلق شركة مختلطة يساهم فيها الصندوق إلى جانبنا، كما أنه بالإمكان أن يصبح المكتب الشريف للفوسفاط شركة مساهمة مجهولة الاسم يساهم فيها صندوق الإيداع والتدبير. هناك، إذن، عدة خيارات، لكن لا يجب الخلط بين تحويل الوضع القانوني للمكتب من مؤسسة عمومية إلى شركة مساهمة والخوصصة كما هو متعارف عليها عالميا». وعلى صعيد آخر، شدد التراب على أن قرار تخلي الدولة عن ضريبة الاستخراج، وإن جاء متأخرا، سيمكن المكتب الشريف للفوسفاط، لا محالة، من تحسين تنافسيته في السوق العالمي، مشيرا في ذات الإطار إلى أن «عدم إلغاء هذه الرسوم كان سيخلق وضعا صعبا للمكتب الشريف للفوسفاط في الوقت الذي يحتاج فيه هذا الأخير إلى أن يكون في وضع مالي مريح يسمح له بتفويت صندوق التقاعد الداخلي إلى هيئة مختصة هي «RCAR» التي تضمن التقاعد لشغيلة قطاع الفوسفاط وترشيد رساميل التقاعد. أما في ما يخص التنافسية، يضيف التراب، فبلا شك لا بد أن ينعكس ذلك بالإيجاب على وضع المكتب الشريف للفوسفاط وخاصة من خلال تمكينه من رفع طاقته الإنتاجية للمعادن، مما سيمكنه من التموقع بقوة في الأسواق العالمية».

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  • OCP CONTINU A BAFOUER LES DROITS DES ENFANTS AU SU ET AU VU DES CONVENTIONS INTERNATIONALES.

     

    APPEL AU SITTING DE DENONCIATION DEVANT

    STAR Société de Transports et d'Affrètements Réunis


    19, Rue Hamelin - 75.116 Paris - France

    Reunion Prépa le 9 septembre 2007 à Paris

    contact

    ocp.enfance@gmail.com

     

     

    EXTRAIT DE L'ARTICLE 2 DE http://www.droitsenfant.com/cide.htmLA CONVENTION INTERNATIONALE DES DROITS DE L'ENFANT ONU 1989

    "Les États parties prennent toutes les mesures appropriées pour que l'enfant soit effectivement protégé contre toutes formes de discrimination ou de sanction motivées par la situation juridique,

    les activités, les opinions déclarées ou les convictions de ses parents, de ses représentants légaux ou des membres de sa famille."

    CherEs amiEs associatifs

    Dans la ville minière de Khouribga, les dernières formes de discrimination sociale, au niveau de notre planète, continuent à alimenter les passions de nombreux responsables dans un site minier (Phosphate) installé dans cette ville.

    Durant la période de colonisation, 1920 - 1956, des règles discriminatoires ont été mises en place pour distinguer entre les enfants des collants et ceux des indigènes. Une discrimination basée sur le grade du père, une hiérarchie professionnelle transmise des mines et bureau de travail aux quotidiens et aux vécus des enfants. Un scandale, une violation pure et simple au droit des enfants dont le seul "tord" est d'être fils d'ouvrier.

    Dans cette ville minière, la direction à mis en place un système de différenciation visible, ciblant l'humiliation préméditée entre Ouvrier, Agent de Maîtrise et Cadre. Maisons, hôpitaux, Ecole et lieux de distraction, chacun a son petit endroit. Un système de guettosation archaïque loin de tout management d'entrepris moderne. Trouvant leurs comptes les directeurs de la mine qui se sont succédés au niveau de la ville ont veuillé à garder ces privilèges, voir même de les "améliorer".

    Si cette Guetthosation dans la vie des adultes est discutable, sa transmission dans le quotidien des familles et des enfants est inacceptable. Au niveau du centre de Casablanca (Siège de la mostodante) ces pratiques ont été abolies, un seul club pour le directeur Général comme pour la petite catégorie. L'ensemble des enfants vivent dans la joie équitable et le respect mutuel. Idem pour la restauration au sein de l'office chérifien au niveau de Casablanca.... A Khouribga ont veille pour garder ces avantages discriminatoires.

    Une pétition sera mise en ligne après la première réunion du groupe de travail qui sera tenue à Paris le 9 septembre 2007, la réunion permettra la constitution d'un réseau associatif pour soutenir notre revendication d'abolition des regles discriminatoires et la mise en place d'un plan d'action. Notre sitting  sera programmé à l'occasion de la journée mondiale de l'enfance.

    Marouane Raji

    Coordinateur; Groupement des enfants OCP


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